Comment sait on qu’il est temps de reprendre la route? Surtout quand on ne sait pas exactement où on va ou quel est le but du voyage?
On dit qu’il ne faut jamais s’installer de manière provisoire à un endroit, mais plutôt comme si on y restait pour toujours, car sinon on ne se sent jamais chez soi. On oublie de préciser que quitter un chez soi est plus délicat que de laisser un gîte, une étape derrière.
Reste à suivre le rationnel, se dresser des plans, des cartes, tracés à l’oeil nu d’après la position des étoiles, énoncer des objectifs quantifiables et des frontières, des contraintes tangibles. Et s’y tenir, quitte à laisser un peu d’arbitraire orienter notre vie, plutôt que de la laisser aux mains de ceux à qui on prête si facilement notre confiance, en réalité parce qu’on préfère se débarrasser d’une telle responsabilité.
edit 19/11: Isa répond:
A l’aube de la bataille
J’ai regardé loin et je n’ai rien vu.
Je me suis retournée pour voir la trace que j’avais laissée
Et je n’ai deviné aucune trajectoire dans l’empreinte de mes pas.
Les chemins étaient, tous,
Ouverts.
Alors, j’ai levé les yeux dans la lumière,
J’ai écouté. Toutes mes voix.
Les pessimistes, les indécises, les fatalistes, les malapprises,
Mais aussi les enflammées, les bienheureuses,
Les plus confiantes, les victorieuses.
Et j’ai su ma voie.
Aussi lumineuse qu’un miracle,
Aussi violente qu’une certitude.
superbe représentationde la pucelle !
pour le chez soi, difficile à dire… il est vrai qu'il est bon de se poser, mais combien de temps…
bon w-e 😉
Tout, vous saurez tout, sur cette Jeanne, due à un sculpteur vellave du début du XX° siècle :
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_98=AUTR&VALUE_98=Besqueut%20Andr%e9%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Besqueut%20Andr%e9%29%20%3aAUTR%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=1&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous
Je pense qu'elle n'est jamais allé en pèlerinage à St Jacques de Compostelle, mais j'espère que les pélerins sont moins belliqueux qu'elle.
Cette forme de sainteté confine à l'intégrisme militant, je préfère le prosélytisme sous forme pastoral, les mots aux armes.
A l’aube de la bataille
J’ai regardé loin et je n’ai rien vu.
Je me suis retournée pour voir la trace que j’avais laissée
Et je n’ai deviné aucune trajectoire dans l’empreinte de mes pas.
Les chemins étaient, tous,
Ouverts.
Alors, j’ai levé les yeux dans la lumière,
J’ai écouté. Toutes mes voix.
Les pessimistes, les indécises, les fatalistes, les malapprises,
Mais aussi les enflammées, les bienheureuses,
Les plus confiantes, les victorieuses.
Et j’ai su ma voie.
Aussi lumineuse qu’un miracle,
Aussi violente qu’une certitude.
le texte précédent est magnifique