Le moment de reprendre la route se profile. D’abord très proche, trop proche, brutale, la deadline a reculée des quelques mètres nécessaires pour que je me projette à nouveau sans avoir le vertige.
Reprendre la route ne me fait pas peur, sinon je serais sédentaire depuis longtemps, j’aime finalement assez ces moments où l’on dresse le bilan, on choisit une ou des directions, et où la route semble nous écouter pour mieux nous perdre dans quelque chose qui ressemble mais qui n’est jamais ce qu’on souhaite, quelque chose qui est la vraie vie.
Sauvage, dure, avec des vrais morceaux de bonheur dedans. Et petit à petit le patchwork se dessine, et je m’enrobe dans ce manteau d’Arlequin.
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