Si on suit un peu la vie de radiohead, on se rend assez vite compte que thom yorke n’a pas toujours eu les meilleures cartes dans la vie. A commencer par un physique difficile, dû en grande partie à un oeil qui n’a pas voulu s’ouvrir à la naissance. Mais aussi par son intégrité absolue, qui l’a poussé vers un anti-conformisme le plus total dès les premiers signes de succès.
Creep, devenu son poumon d’acier – celui qui le fait vivre, mais dont il exècre la dépendance au plus haut point – se sera d’ailleurs plus joué en live jusqu’à sa grande réconciliation avec les guitares électriques sur la tournée de hail to the thief. Les sites webs de radiohead, labyrinthes de bribes d’écrits et front activiste en même temps, leurs clips acerbes et hallucinés, diatribes virulentes politiques malheureusement très peu argumentées, tout concorde à croire que thom yorke n’a jamais été fait pour marcher sur terre parmi nous. Mais en fait également un modèle de créateur, de rêveur, d’homme de convictions, un tel idéaliste qu’il se refuserait sûrement à marcher dans ses propres pas s’il devait se réveiller dans la peau de quelqu’un d’autre demain matin.
Il vient de sortir un projet solo nommé the eraser, et qui s’écoute et se regarde ici et l� . Et regardez le bien, ses ailes de géant grandes déployées, et osez dire qu’il est gauche et veule.
ps: Avant qu’un encyclopédiste me fasse la remarque, je précise que je suis un tricheur invétéré et que sur la photo ce n’est pas du tout un albatros mais un goéland. On ne se refait pas. 😉
dehors: une petite contribution de ma part chez Romu qui nous a laissé les clés de son blog pendant ses vacances.
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