Dans mon quotidien de coups bas, de bluff, d’intérêts croisés, de faux principes, de double langage et de ‘faîtes ce que je dis, pas ce que je fais’, essayer de rester sur une ligne de conduite honnête mais non naïve nécessite quelques ingrédients de choix.
A l’époque, j’étais tombé sur ‘Et si vous m’expliquiez le bouddhisme?’ de ringou tulkou rimpotché un peu par hasard, et je serais bien incapable d’expliquer pourquoi mais la lecture de ce bouquin m’hypnotisait complètement. Le marque-page est toujours collé au milieu du bouquin depuis 3 ans, et pourtant j’en retient la nécessité de sortir des intrigues du moment t pour relativiser fins et moyens.
Beaucoup plus abordable, j’ai enfin ouvert le cellophane qui recouvrait un dvd acheté il y a bien longtemps sur internet, et qui n’attendait que le bon moment pour attirer mon attention. ‘Printemps, été, automne, hiver… et printemps’ est un conte coréen aussi lent que peut l’être un film contemplatif asiatique, truffé de scènes ‘photos’ composées par un oeil gourmet, et dont le calme apparent n’a d’équivalent que l’implacabilité du scénario, suivant les quatre saisons de la vie.
Après ça, qu’une envie, celle de jeter tout ce qu’on a à la poubelle et voir ce qu’il nous reste.
dehors: Damned, he’s good (lien)!
Dans la même idée, une oracle m'a conseillé le livre “Mystère de l'esprit” de Swami Muktananda.
C'est en parvenant à nos fins par l'effort, en étant prêt à faire le sacrifice de profits immédiats en faveur du bien-être d'autrui à long terme, que nous parviendrons au bonheur caractérisé par la paix et le contentement authentique.
L'apaisement réside en chacun de nous.
(Dalaï Lama)