Suite du billet précédent. Bien sûr je râle contre la forme. Mais le fond reste intact. Et le plus dur reste souvent de définir ce qu’on cherche, avant de s’arracher pour l’obtenir.
Le hasard a fait que ma piste privilégiée (lien) ne s’est pas concrétisée. Et peut être que c’est mieux comme ça, finalement, car les difficultés pour créer et obtenir le post n’auguraient pas du meilleur pour la gestion et l’évolution du poste parla suite.
J’ai donc ouvert les portes, les fenêtres, et la cheminée au cas où (c’est de saison après tout). Et j’en ai tiré des idées concrètes, des idées floues, des idées folles. Vient le moment du choix. Et ce choix s’articule doucement en plusieurs points.
D’abord mon boulot n’assouvit aucunement mon besoin de créer quelque chose de très personnel, aujourd’hui c’est la photo et l’écriture, au travers de ce blog, qui le remplissent. Par conséquent je ne peux et veux pas entretenir une relation fusionnelle avec mon travail. Et je ne me cache pas que cela ferme les portes des jobs les plus gratifiants.
Ensuite, j’ai des points forts techniques (acquis sur le terrain) et relationnels (je cherche le contact), et je suis généralement avide d’appréhender des processus métiers complexes pour essayer ensuite de les expliquer simplement. Je me vois donc comme quelqu’un qui doit servir d’interface entre deux mondes, le monde métier et le monde technique. Et le monde métier que je connais le mieux, c’est celui de la finance.
Maintenant il reste à comprendre s’il existe des postes accessibles qui vont correspondre à ce profil exact; si oui comment les trouver; s’ils ne sont pas accessibles, par quels autres postes il va falloir passer avant d’y accéder; et enfin si le poste n’existe pas, comprendre ce qui s’en rapproche le plus.
Et quand j’en aurai marre d’employer des gros mots, laisser la part du lion au hasard.
Pour mes projets perso, heureusement c’est plus simple. Et pour répondre à une certaine proposition, oui, la défense est un bon sujet de départ. Car il suffit d’y briser glace et acier (la forme) pour trouver un manège de lumières (le fond).
🙂
Ca ne s'appellerait pas de la maîtrise d'ouvrage ce que tu cherches comme métier ?
j' ne l'ai pas expliqué, ce sera l'objet d'un autre billet, je ne bosse presque plus au niveau des applications elles-même, mais à leur périphérie, dans l'intégration d'applis. en général les notions d'urbanisme sont plutôt reliées à des postes 100% technique, et pourtant suite à ma formation sur les architectures orientées service je suis convaincu qu'il faudrait 2 MOA pour réaliser la réorganisation du SI: une côté métier (utilisateurs) et une côté technique, et c'est à cet endroit là que je me verrais bien: intégration, mais 50% MOE et 50% MOA.
c'est grave docteur? 🙂
Je ne sais pas si c'est grave ou non… (à première vue, ça m'a tout l'air d'être guérissable)
Si tu cherches des éléments de réflexion sur ce sujet, je te conseille le livre de M. Volle, au titre un peu ambitieux : “De l'Informatique (Savoir vivre avec l'automate)”, mais qui est d'une remarquable clarté sur les rôles MOE/MOA, leur articulation, etc. On peut le télécharger sur son site
waou! ce site est une véritable mine d'informations! merci beaucoup!
j'ai cru voir sur ton blog que tu connaissais la fée et le clan dotclear… serais tu paris-carnetiste aussi par hasard?
Oh, oui, je suis le grand blond (quoique pas toujours à chaussure noire) qui accompagne Lisbeï
(il est vrai que je ne suis pas toujours très prolixe sur mes origines bloguesques)
😉
Bon dieu, je suis resté scotché en lisant ce post. Je le forwarde à ma mère tout de suite. On dirait mes cogitations, mot pour mot… je travaille dans l'informatique, le web ; j'adore ça et en même temps je n'y suis pas toujours bien, je rage de ne pas créer, je rêve de photo sans savoit comment m'y prendre (mon propre photoblog est une tentative de décompresser). Je dis souvent que je là où je joue le meilleur rôle dans mon métier c'est à la frontière des deux mondes, comme traducteur / facilitateur. Amusant de me sentir moins seul sur ce coup (sans que ça fasse vraiment avancer le machin :p).
GM: j'ai été assez scotché à la lecture des tes derniers articles… nombre de points communs… on en reparle à la prochaine réunion!
Marc: je crois que rien ne pourrait plus me faire plaisir… un blog écrit qui n'est un lieu d'échange et de résonance c'est un peu pauvre… surtout venant d'un parfait inconnu (à moins que ti aussi tu sois un carnétiste incognito? 🙂
Je n'ai jamais fait le déplacement, je suis toujours resté chez moi (un peu aussi pour des raison de planning familial le mercredi :p). Et puis je ne connais pas d'autres blogueurs se rendant aux Carnets (sauf quelques uns que je lis mais je n'ai pas l'âme groupie). Du coup je reste un peu dans mon coin de toile 🙂
Avec plaisir (si le marathon des fêtes de fin d'année nous laisse assez de courage pour une soirée supplémentaire 🙂
Marc: je reconnais que paris carnet et ses 80 personnes par session ça peut être assez déroutant la première fois… mais si tu préfére, j'organise des sessions décalées à mi-mois en plus petit commité (entre 10 et 15 personnes) -> http://paris-carnet.org/vous_reprendrez_bien_un_peu_de_paris_carnet
pour me reconnaitre tu peux te baser sur la photo que j'ai laissé dans le about en haut à droite du blog.
bon, je me vexerai pas si c'est pas ton truc, je comprend très bien, hein! 🙂
Je viendrai voir à quoi ça ressemble le 20 si j'arrive à louer mon (merveilleux) fils 🙂