Futilité, vanité, fragilité. J’ai du mal à sortir de notre devise version post-catastrophe… Je ne m’étalerai pas sur ‘Number Nine’ qu’on a fini par regarder si ce n’est pour remarquer que la pile des films post-apocalyptiques grossit à vue d’œil ces dernières années. Nous sommes tellement dépendants de notre petit confort, donc de nos machines, donc de nos sources d’énergie, et au final de la coopération entre nous. Coopération sur laquelle un certain arbitraire règne dès que les enjeux montent.
Nos trônes sont fait de bric et de broc, et le velours qui les recouvrent ne devrait pas nous cacher que nous régnons sur un peu de ville et beaucoup de décharges. Et nos soit-disant richesses oscillent au gré des marchés, la valeur que nous voulons bien leur donner tant que tout va bien.
0 comments