J’ai tout laissé derrière moi, littéralement. Pas comme une encombrante béquille que l’on jette de dépit. Les cahiers, carnets et autres guides de la spiritualité ont d’eux-même simplement glissés de ma main pour se répandre dans l’escalier. Passé l’instant de surprise, la certitude s’installe: je suis encore debout; je respire encore; je n’ai pas besoin de ce poumon artificiel; je suis encore moi.
Je tente un pas prudent sans quitter les pages virevoltant dans leur protestation. Rien. L’oeil du sur-moi ne s’est pas ouvert. Je monte l’escalier quatre à quatre. Rien. Ma conscience est en paix. Je me retourne est ouvre les yeux sur la rue. Rien. Le monde est bien le même.
Je ne suis pas libre, mais je serai désormais le seul juge de mes erreurs, et le seul capable de m’aider à me remettre debout quand je tombe. Car je tomberai. Mais j’ai foi en moi.
heu…non là, non…et tu n'as pas pensé à un titre? 😉
Tu rigoles? Je l'adore celle-là, mais le sujet est très mal mis en valeur je te l'accorde. J'essaierai de la retoucher un de ces 4 pour voir si tu changes d'avis! 😉
Booon…y'a du mieux, indiscutablement. Je commence à cerner un (le?) message…or do I ?
of course you do, mais interro orale la prochaine fois que je te croise pour m'en convaincre totalement! :p