Par Isa:
J’ai tant aimé cette époque.
Il suffisait d’être terriblement jeune et inconséquent.
Je l’étais surtout. Inconséquente.
Ni la nuit ni le jour ne posaient leur limite ;
Nous étions or qui étincelle,
Nous étions satin, nous étions dentelle,
Matière de lune et de soleil.
Nous rêvions au long cours
D’îles sous le vent, et froissions sous nos pas
Bougainvillées et feuilles de palmes ;
Nos danses étaient charnelles,
Nos danses étaient velours.
J’ai aujourd’hui une chevelure de neige,
J’ai connu tant de pertes tant d’amours
Et dans le miroir tenu des mes mains nouées,
Je crois apercevoir derrière un léger brouillard
La luxuriance et les ambres du passé.
Je continue de suivre tes aventures photographiques même si je ne commente pas beaucoup. Le sujet du jour est particulièrement approprié à mon changement de situation professionnel. Alors champagne…
Amicalement
P@sc@l
oups, je voyais un verre à la place du sablier !
pascal: alors on sera deux sur le champagne, moi aussi je suis en plein changement! 🙂
sav: c'est peut être parce qu'il était un verre dans une vie antérieure… 😉
(Je suis inspirée ces temps-ci…)
J’ai tant aimé cette époque.
Il suffisait d’être terriblement jeune et inconséquent.
Je l’étais surtout. Inconséquente.
Ni la nuit ni le jour ne posaient leur limite ;
Nous étions or qui étincelle,
Nous étions satin, nous étions dentelle,
Matière de lune et de soleil.
Nous rêvions au long cours
D’îles sous le vent, et froissions sous nos pas
Bougainvillées et feuilles de palmes ;
Nos danses étaient charnelles,
Nos danses étaient velours.
J’ai aujourd’hui une chevelure de neige,
J’ai connu tant de pertes tant d’amours
Et dans le miroir tenu des mes mains nouées,
Je crois apercevoir derrière un léger brouillard
La luxuriance et les ambres du passé.
(Bise à toi et clo)
Je te lis toujours, et je contemple aussi ton travail. Continue, surtout pour toi et aussi pour nous. Merci.