Il m’arrive souvent de ressentir le besoin de me retrouver à l’île de Ré, retrouver ce vieux paysage familier où les touristes ont décidés de prolonger artificiellement le côté champêtre – comme si d’un commun accord l’île sortait du temps. Retrouver l’air vif, le sel qui pique, le soleil qui réchauffe après un grain, la barrière de nuages au dessus du continent et le micro-climat insulaire.
Oui mais l’île a un fond sauvage – et son climat aussi. Hier elle nous a d’abord rappelé la force de sa mer furieuse pour ensuite insister sur la précaire situation de l’insulaire. Isolé.
Et moi au bout du fil à attendre que les nouvelles tombent, lentes comme les heures.
trop envie de pleurer!
Pleure pas, ça ferait de l'eau en plus… 😉
Mais non, l'ile n'est pas sauvage, elle est très fragile et il n'est pas sûr que nous l'ayons assez respectée.
Mais la mer, elle, est sauvage et sait montrer furieusement ses muscles; il n'y qu'un quarteron de scientifiques sur le retour pour croire que nous n'y sommes pour rien.
Aïe, oui, vers Trousse-chemise ça a tapé un peu fort… pour nous pas trop de problème, les cousins, un peu inconscient de leur propre aveu, étaient allés y passer le week-end, ils ont entendu beaucoup le vent mais n'ont pas pensé à l'eau, pas à ce point-là.
J'avais une chanson sur ce thème… Le déluge : http://www.jugulaire.fr/?p=24