Oui, c’est assez silencieux par ici en ce moment… et c’est chronique! 🙂

Cela dit le silence ça a du bon, c’est un excellent sujet… de discussion. On connaît le rendez-vous mensuel des blogueurs parisiens, Paris Carnet, qui nous vient tout droit du Québec. Mais le NoSo (no social) n’a pas encore été transposé en France (lien). Le principe? On se réunit, on ne fait rien, mais on sait qu’on est là.

Le silence est d’ailleurs le principal protagoniste du dernier film de Gus Van Sant, Paranoid Park, qui signe là un film au storyboard beaucoup plus lisible que ceux d’Elephant et Last Days. Tournant autour de la souffrance et la rédemption d’un jeune ado, ce qui rappelle INLAND EMPIRE de Lynch, la réalisation y est tout aussi peaufinée au niveau visuel et sonore. Mais le but recherché est radicalement différent, et là où Lynch brutalisait nos sens pour nous mettre dans la peau de son héroïne quitte à ce que le spectateur rejette le film avec le personnage, Van Sant nous place comme spectateur assumé, patient et neutre. On se sent donc attaché à tous les protagonistes, et d’autant plus conscient du drame qui se joue.

sans titre

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