Convoyeur de bouse, un métier d’avenir?
“Sur les hauteurs de la commune, Constant Kieffer n’est peu pas fier de montrer ce qu’il appelle “l’estomac de la vache”. Sourire en coin et oeil malicieux, le gérant de Biogaz n’aime rien plus qu’observer la tête des visiteurs lorsqu’ils découvrent, au travers d’un oeilleton, l’action des bactéries dans son digesteur. Lisier, déchets végétaux et huiles végétales sont versés dans cette énorme cuve couverte d’un dôme, un milieu porté à 38 oC et privé d’oxygène. Au bout de quarante jours, il en ressort du biogaz qui, brûlé, produira de l’électricité pour 700 ménages et de l’eau chaude pour le réseau de chauffage. Soit, 24 kilomètres de tuyaux qui entrent dans la maison et alimentent radiateurs et chauffe-eau. Les résidus serviront d’engrais.”
(source: lien)
Les égyptiens voyaient déjà dans le scarabée poussant sa boulette, un dieu poussant le soleil. Déjà une intuition de la transformation de la crotte en lumière (ou en eau chaude c'est déjà presque ça) ?!
D'ailleurs, petit scarabée, un groupe de rock, les Silver Beetles, ont mis un A dans le nom pour évoquer le “beat”. Ca leur a plutôt réussi.
Je…n'aime pas…les scarabées…Si tu veux mon avis d'insectophobe, tu l'as pris d'un peu trop près 😉 Au delà de cette considération, je n'accroche pas à la composition…je trouve qu'il manque quelque chose mais quoi?
Jug: Excellente la comparaison avec le scarabée égyptien! 🙂
Gaelle: Oui, très bonne question, que manque-t-il?
l'odeur?
Arrête, rien que d'y repenser j'ai la gerbe. Qu'est ce qu'on ferait pas pour une photo….
Cela dit la question reste entière, je rappelle qu'il s'agit de trouver ce qui manque à Gaëlle dans la composition.
mmmh je sais… il manque l'ombre d'un pied… au dessus du petit scarabée 😉 Ok c'est bon j'ai vu la porte, inutile de me raccompagner…
Le monde animal est comme celui des humains : il a besoin d'éboueurs, mais on préfère ne pas le savoir, ne pas les voir et celui-ci se fait remarquer, noir et en plein jour. Ces insectes ne sont pas bien beaux, mais ils sont indispensables dans les prés et sur les chemins en pays d'élevage.
On en a même exporté des millions en Inde, où leur rareté dans un pays où les ruminants sont sacrés, posaient d'énormes problèmes de santé publique!
Sur cette photo, il ne manque pas grand chose, mais à vous lire, on se doute que si on pouvez être sûr de voir disparaitre cet ébauche de sphère et son pousseur au plus vite, au plus près, dans une grotte, loin de nos regards, tout serait tellement plus rassurant.
Entre la bouse et le bousier, je choisis : c'est le bioréacteur qu'il faut conserver impérativement.
Tiens j'en ai vu un scarabée sur mon passage dans un sentier en faisant de la Marche Nordique dans le bois de Vincennes samedi dernier (un peu de pub pour le Nordic Walking).
L'odeur ? Ne manque pas c'est certain, car son absence me permet de regarder rationnellement la photo. Sinon, beurk. Pourtant ce ne sont que des atomes et des molécules. Pourquoi est-ce répugnant ? Est-ce un instinct naturel que l'évolution nous a donné pour faire la différence avec de la cuisine française (non-inscrite cette semaine au patrimoine mondiale immatériel de l'humanité d'ailleurs…).
Ce qui manque, je ne vois pas, surtout si le succès d'une photo se mesure plus au nombre de commentaires qu'à la note.