On aurait pu croire en me croisant ces derniers soirs que j’étais relax, mais non, ce soir était bel et bien le premier depuis un paquet de semaines où je me suis senti franchement apaisé.

Les autres soirs j’étais simplement calmé, cassé, brisé. Oh, bien sûr la fatigue est toujours là, la préparation de notre deuxième crémaillère en deux semaine va repasser une couche sur le sommeil fraichement récupéré, mais j’ai retrouvé un poil d’assurance au taf après avoir passé tellement longtemps à rejeter toute difficulté, complication ou simple imprévu; j’ai été agréablement surpris de voir que mon blog est moins méconnu que je le croyais, qu’il y a encore des gens qui prennent le temps de regarder, commenter ou noter; la contagion de petites choses qui tirent le coin des lèvres tout droit vers les oreilles; et enfin le soleil qui chauffe sur le visage encore endormi le matin, le soleil qui réchauffe le blouson dans le dos et qui allonge les ombres au retour, le soleil qui met des bulles et des papillons plein la tête!

…peut être même que ca a commencé tout bêtement hier soir, devant le sourire léger et enigmatique de la chanteuse des mrs john soda dont je sais maintenant que la voix douce et égale s’appose aussi bien sur leurs cds très electronica (extrêmement calme donc) que sur leurs prestances scéniques carrément à-vif à coups de riffs de guitare rageurs.

L’énergie à l’intérieur, la constance et la maîtrise à l’extérieur. ou comme dirait mon prof d’impro: cocaïne inside, chamallow outside. Une carapace qui en vaut bien une autre, non?

paris carnet XXXIII

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