Hier soir je suis allé voir l’expo de la collection Berardo au musée du Luxembourg (lien). Surprise, la visite était guidée, une bonne surprise en l’occurrence, vu qu’il s’agit d’art moderne et contemporain, pas forcément accessible à tous.
La peinture figurative part du principe qu’elle cherche à représenter fidèlement un sujet. Déloyalement concurrencée par la photo, la peinture se tourne alors vers d’autres sources d’inspiration, avec un sujet (le rêve par exemple) ou sans sujet (le ressenti, les formes et figures).
Et pourquoi ne pas inverser les rôles? La peinture est libre, ou a très peu de contraintes comparée à la photo. Du coup, chercher une représentation détournée de la réalité par le biais de l’appareil – au sens mécanique – photo devient un jeu. La difficulté reste la même, susciter l’émotion.
Protéiforme, fuyant, démodé dans la seconde, on pourrait parler de l’art, mais je parle des gens qui hantent les couloirs du métro.
Raaaah, j'avais pas vu les personnages au début ! Les cadres blancs éventrés sont des tombeaux ouverts ?
Intéressant la peinture pour le photographe. Personne ne blogue de la peinture quotidiennement ? 😉