J’emprunte le titre du documentaire de Jean-Pierre Jaud projeté au Lucernaire (lien) pour mieux appuyer l’affirmation d’Eric le Boucher dans les Echos: “Croire donc que la crise nous ramène à Keynes et à l’Etat, bref au sortir de la Grande Dépression des années 1930, est se tromper du tout au tout : on ne revient pas au début du fordisme, on vit sa fin.”
On vit la fin d’un monde, qualifié à tort d’abondance, ou la seule règle est de vendre 1- à tout prix, 2- n’importe quoi et 3- à n’importe qui (déjà dit dans ce billet il y a un an). “Le talent est gâché à Detroit à ne pas inventer les transports du XXIe siècle, comme dans les banques à faire des « produits » incompréhensibles pour gruger les clients. GM meurt parce qu’il ne savait pas utiliser les intelligences. L’Amérique d’Internet, elle, sait.”
Plus imagé, lisez donc plutôt l’histoire de cet homme né d’une panne électrique (lien) et mort écrasé par la consommation de masse (lien).
“L'Amérique d'Internet, elle, sait.”
Parce que sur Internet, personne n'essaie de vendre n'importe quoi à n'importe qui ? Entre les pollutions de SPAM, les start-ups mortes à la pelle, et les conneries de Web 2.0, je ne suis pas bien certain de ça …
On peut interpréter “l'Amérique d'Internet” différemment, mais perso j'avais compris qu'il parlait de ces gens qui se renseignent et débattent plus et plus librement via internet… Je crois que c'est très symbolique. Cela dit la formulation est aussi maladroite que polémique.
J'aime bien la photo, l'opposition de contraste entre le premier plan plutot orange et l'arriere plan plus froid. le cadrage me plait pas mal egalement 😉
Pour la hausse des natalite, ca me rappelle le black out de NYC en 65 (http://en.wikipedia.org/wiki/Northeast_Blackout_of_1965#The_myth_of_the_blackout_baby_boom). Bon, je sais pas si c'est pertinent de les comparer, mais ca reste amusant 😀
Quant au black friday, moi, j'ai prefere rester a la maison avec un chocolat chaud.
Mais qui donc, achète n'importe quoi à n'importe quel prix ?