Il a enlevé son bleu de travail. Il a enfilé sa veste et noué un cravate et pris le métro. En remontant l’escalator il ne voit plus les rivets défiler par milliers. En fait dès qu’il a changé de tenue il a aussi changé de peau, changé de tête, et il est redevenu l’autre. Celui qui boit un pot avec se copains et qui rigole fort. Celui ne ne pense pas qu’il faut recommencer le lendemain matin.
Le basculement ne tient qu’à quelques fils tissés.
Tiens, j'ai changé d'idée au cours de l'écriture, initialement je comptais conclure en disant que pour moi c'est l'inverse, c'est en défaisant la cravate que je sors du boulot… 🙂
Je crois que tous les pariscarnetistes (et certain(e)s en particulier) y auront pensé 😉