Par Isa (que je ne remercierai jamis assez d’être là quand les mots me manquent à ce point)
-Version haïku-
Tendre et verte,
L’herbe accueille
Au soleil automnal,
La feuille morne et sèche
Onde émeraude,
Vacilles-tu dans le vent ?
Chuchotes-tu à l’aube
Les secrets d’antan ?
-Version série B-
Ce matin, je me suis levé de mauvais poil, la dent dure, le cheveu en broussaille. Ah ça non, l’approche du solstice d’hiver jamais ne me plut, jamais ne me plaira. Je sens déjà les trombes d’eau qui, au milieu des champs de maïs, s’abattront sur moi, me trempant jusqu’à la moëlle. Et si je me rasais ? Cela me divertirait de ces mauvaises pensées.
(Et en effet, il se met à se raser ; sur son torse touffu, il passe la tondeuse, s’amuse, fait des vagues, façon tatouage papou. Il sort torse nu au soleil, voit les jeux d’ombre et de lumière sur son corps velu, par-ci par-là quelques poux, s’étonne puis tressaille de rire.) N’est pas Géant Vert qui veut.
-Version haïku-
Tendre et verte,
L’herbe accueille
Au soleil automnal,
La feuille morne et sèche
Onde émeraude,
Vacilles-tu dans le vent ?
Chuchotes-tu à l’aube
Les secrets d’antan ?
-Version série B-
Ce matin, je me suis levé de mauvais poil, la dent dure, le cheveu en broussaille. Ah ça non, l’approche du solstice d’hiver jamais ne me plut, jamais ne me plaira. Je sens déjà les trombes d’eau qui, au milieu des champs de maïs, s’abattront sur moi, me trempant jusqu’à la moëlle. Et si je me rasais ? Cela me divertirait de ces mauvaises pensées.
(Et en effet, il se met à se raser ; sur son torse touffu, il passe la tondeuse, s’amuse, fait des vagues, façon tatouage papou. Il sort torse nu au soleil, voit les jeux d’ombre et de lumière sur son corps velu, par-ci par-là quelques poux, s’étonne puis tressaille de rire.)
N’est pas Géant Vert qui veut.
Amusant ces vaguelettes sur l'herbe. La lumière est également assez localisée. Une bien belle photo !
merci beaucoup régis, ça fait plaisir de voir les gens passer et prendre goût à revenir! 🙂
Pelouse ! Verte contrée, ta légèreté m'apaise !
Le temps n'a pas de prise sur le rêve allongé
Sous le vent frais, je file à l'anglaise