Elle tire sur la laisse, alors je finis par lâcher et mon imagination part vagabonder en bondissant. Oh je ne m’inquiète pas, elle finit toujours par fatiguer et revenir se coucher à mes pieds, haletante. En attendant, je m’interroge sur ces gens vers lesquels elle est parti courir.
Cette femme, à la croisé de jambes si calculée, a-t-elle gagné sa partie d’échec d’hier? (lien)
Cet homme monté d’un casque surdimensionné, est-il actif au moment de l’écoute de sa musique (lien) ou après l’avoir bien digérée (voir les séries de billet “present music” et “all-time music” chez labo – lien)?
Et celle-ci, qui paraît simplement revenir des emplettes, son sac de courses ne contient-il pas plutôt le matériel nécessaire au fameux concours de construction de ponts en spaghettis (lien)?
Mon affection s’arrête sur ce dernier, l’air morose, tête baissée, dont les soucis veulent se faire plus gros que le boeuf… J’aimerais lui relayer cette ivresse d’exister (lien) trouvée si facilement ce matin, quelque part entre ce grand soleil levant et son reflet sur le parvis humide. Le froid piquant m’en pique les joues de plaisir. Comment le partager?
Un Olivier peut en cacher un autre :
http://www.suire-verley.com/toiles/tableau163.jpg
c'est typiquement le style de photo que j'adore. Des silhouettes, des reflets, une belle lumière, un beau sujet. Bravo !
superbe moment quotidien dans une ville d'anonymes
J'aime beaucoup la poésie et les lumières de cette photo.
Pourtant représentant une journée si ordinaire!