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buller ou bouger

buller ou bouger

31 May 2009

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Je m’interroge beaucoup sur ce que je veux faire de mes vacances. Le ‘où’ (à portée de train) et le ‘quand’ (plus de 2 semaines, record 2007 égalé, sinon battu) étant déjà fixés depuis longtemps. D’un côté le besoin de faire le vide dans la tête et de charger les batteries. De l’autre, l’envie de profiter du temps – enfin – disponible pour faire ces 1001 corvées et nouvelles expériences qui respectivement me trainent dans les pattes et me trottent dans la tête.

Et c’est là que Jacques Attali vient mettre son grain de sable avec son article ‘en vacances de moi’ ([lien](http://blogs.lexpress.fr/attali/2009/07/en-vacances-de-soi.php))… Bosser dans le tiers monde pendant 2 mois pour voir autre chose, ça m’a déjà traversé l’esprit, faire un tour du monde et couper un peu les ponts aussi, mais aller plus loin ça prête un peu à confusion. Et à lire les commentaires enflammés, ça en déstabilise plus d’un!

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3 comments

  1. Le phénomène dont il parle existe déjà mais qu'il peut être beaucoup plus morcelé que par de longues “vacances de soi”. Je pense que nous zappons déjà entre nos soi, au travers de nos vies pro, perso, loisirs, repos, etc… Je regarde le blog de Goon depuis le boulot et je jette à un coup d'oeil à mes mails pro pendant le we ou le soir (névrose professionnelle ? ou méthode de travail ? ou part de passion ? autre débat…). Et qui imagine Jug avec ses synthés quand il anime une réunion au powerpoint ? Ressentir ou non le besoin d'aller loin (tiers monde) est à peser suivant tout ce qui est déjà possible à portée de bénévolat local, et toutes les formes de loisirs/activités autres que le travail (famille, loisirs, etc…). D'ailleurs le travail n'est pas que l'emploi. Quand Goon prend/travaille/met en ligne ses photos, c'est un travail aussi, et il s'y réalise (je crois ;-p). Donc avant les “vacances de soi”, je pense que la question personnelle de chacun est surtout dans notre “réalisation de soi”. Dans les vacances, parfois il mélange un peu le repos, l'expérience et l'épanouissement. La réalisation découle sur des coupures ou non, plus ou moins aventureuses, vers soi-même ou vers les autres (pour les plus saints). Autre exemple, 3 jours en boutique (ou usine, ou hotline, ou intervention, ça dépend de votre job) n'est pas une vacance, mais déjà une opportunité de prendre du recul. Bref, le grandiloquent n'est pas forcément nécessaire à chacun (mais voyager reste irremplaçable).
    Au delà des longs congés, chaque petite occasion de se sortir du contexte me semble à ne pas sous-estimer. Il me semble que bien peser cette part de la “réalisation de soi” vaut le coup.
    PS : l'exemple de Richard reste d'un grand courage.

  2. Meuh non, c'est très facile de faire un tour du monde….

    Ce qui est le plus dur, c'est de vraiment couper les ponts. Ne pas avoir la sécurité du congé sabbatique, ne pas avoir d'adresse permanente, etc etc. Pour certaines personnes, c'est impossible. Mais là je m'éloigne du sujet.

    Dans tous les cas, un tour du monde est une expérience inoubliable, avec ses hauts et ses bas (mais avec les hauts bien plus nombreux que les bas) et aussi la possiblité de le 'thématiser' (genre sans prendre l'avion..!). Si je peux donner un conseil, c'est de ne pas trop prévoir les destinations (surtout après les premiers 6mois) et de penser à rajouter quelque chose d'utile genre du volontariat ou un arrêt pour bosser ou aider un ami qui monte un truc dans un autre pays.

    Sinon, pour la photo, chapeau sur la mise au point à la volée sur un sujet qui se déplace n'importe comment.

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