Pep Ventosa, propose une série de photographies collectives de lieux touristiques. Il collecte et fusionne nos photos de touristes avec minutie jusqu’à obtenir une vision floue et colorée très accrocheuse… (lien).
- Model Name: DSLR-A700
- Date: 2008:10:16 00:37:34
- Exposure Program: Aperture priority
- Exposure Time: 1/8
- F Number: 3.2
- ISO: 400
- Focal Length: 35
- Exposure Mode: 0
Las Vegas ? ou la cafèt de La Défense ?
Je ne suis pas fan de l'orange, mais les reflets à l'infini, c'est chouette.
Quant à Pep Ventosa, je crois que je l'avais déjà vu ; du coup ça va me donner des idées pour photographier l'Acropole de manière originale 🙂
Très jolie photo goonesque. Du mouvement et un mélage de régularité architecturale et d'irrégularité presque végétale dans les motifs des reflets. Bien vu.
“Le paysage appartient à tout le monde” : c'est très intéressant en pleine période de débat sur les échanges “hors marché” sur internet.
Et une photo de paysage, à qui appartient-elle ? Au photographe ou à tout le monde ? Si je décroche un cadre du mur et que je pars avec, je le vole. Mais si je duplique le fichier informatique de la photo, je ne prive personne. Je regarderai encore le paysage, en vrai et en photo, d'autres aussi, en vrai et en photo. J'ai partagé un fichier informatique et je n'ai rien volé. Si j'utilise une photo d'un paysage dans le cadre d'une activité mercantile : par exemple, je vend des livres de photos et je gagne des sous. Les bouquins se sont des objets matériels, il faut bien les payer. Agencer les photos, ce fut un travail à rémunéner aussi. Chaque photographe est un contributeur aussi, à rémunérer également. Là, dans mon bouquin, je regarde le paysage. Autant de fois que je veux, c'est gratuit. J'ai payé le bouquin et rétribué le photographe (un peu). Mais cette même photo numérisée, je la partage… je suis illégal ?
Vous me suivez ? Alors j'applique cela à la musique maintenant. 🙂
J'écoute et nous écoutons une musique. Autant de fois et dans autant de contextes que je veux, et quelque soit le nombre que nous sommes. C'est gratuit, nous écoutons, c'est tout. je duplique le fichier informatique de la musique, je ne prive personne. Je partage, pour que chacun puisse écouter plus tard. Ce qui revient au même. Par contre, si je veux obtenir la musique sur un support matériel, je paye ce bien. Ou si j'ai besoin d'un service type bibliothèque en ligne pour le télécharger, je paye ce service. Ou si je diffuse cette musique sur ma radio dans le pub d'avoir de l'audience et des revenus publicitaires, je dois rétribuer. Dans tous ces cas, je rétribue l'auteur, dès qu'il y a valeur ajoutée et création de richesse (vente). Mais si je partage gratuitement, simplement parce que tout le monde a le droit d'écouter une musique comme on a le droit de regarder une photo ou une peinture,… je suis illégal ?
Aujourd'hui (bientôt) la loi considère le partage gratuit d'oeuvres immatérielles comme illégal.
La question n'est-elle pas plutôt de trouver des modèles économiques viables pour rétribuer les artistes (musiciens, photographes,…) pour que le partage “hors marché” déclenche suffisamment de transactions payantes (sur le “marché de matériels et/ou services”) pour les rétribuer ? Il est vrai que quand on calcule, le rendement est faible. Trop faible. Alors problème…
Il convient de distinguer légalité, moralité, droit à être rétribué, droit à avoir accès, et rendement économique. Manque la vraie bonne solution.
Jug (long, mais en partant du titre de goon).
Je suppose que vous l'aurez remarqué, j'ai eu un petit soucis technique avec mon serveur, et du coup j'ai paumé ce billet et ses commentaires (rétablis grâce à l'historique de l'agrégateur RSS) ainsi que les notes (irrécupérables par contre).
Désolé pour l'inconvénient, si vous voulez bien revoter SVP…
j'adore le plafond, les reflets, je regrette que l'on distingue autant les personnages…
… et dire que je me suis donné autant de mal pour qu'on les voit “un peu”! 🙂
C'est vrai qu'à une époque je n'aurais pas hésité à cropper les têtes, histoire de cadrer serré sur l'effet visuel, mais j'essaye de remettre un peu d'humains sur mes photos ces derniers temps. :p
Reste à trouver le bon dosage…
Merci pour le lien, l'idée est intéressante. Elle traduit bien celle “d'inconscient collectif”.