Quand on a mal aux amis, on ne devrait pas balayer les larmes d’un revers de main rageur et continuer à voir rouge. Ni repeindre son chez-soi en noir.
Les larmes sont vraies, alors que les soupçons sont douteux. Partager son mal rapproche, accuser déchire. La franchise ouvre un chemin – aussi difficile soit-il, là où les sous-entendus et les manipulations amènent droit à la décharge des amitiés négligées.
edit 14h04: Merci Alecs, j’avais même pas tilté! 😉
Clap clap (texte + photo, l'un n'irait pas sans l'autre). Manque plus qu'à trouver un titre !
“grand jeux concours ouvert à tous : trouvez un titre pour ce post qui en mérite un !”
🙂
yeah, vraiment sympa cette photo; Le texte et l'image vont bien ensembles. bravo !
Superbe.-vraiment j'adorre – de la grande photographie ici 🙂
ce texte est très beau, il faut maintenant que tu devienne écrivain !
Comme toujours lorsque tu écris, tu touches juste, et je sais que ce n'est pas la première fois que je te le dis…
Merci à tous, ça va peut être vous paraître bizarre de la dire comme ça: j'avais très envie de ne PAS écrire ce texte mais il fallait que ça sorte.
Incompréhensions: Content de voir ton blog reprendre sa couleur d'origine. A bientôt.
Je comprends le texte et l'envie de ne pas. Il y a deux ans déjà, et même un peu plus, j'ai eu moi-même si mal à l'amitié, comme tu écris fort justement et n'en suis pas encore pour un cas sortie.
Le pire, je crois, c'est de ne pas pouvoir s'expliquer et rester sur une fin en absolu non-dit.
La photo m'a bleufée : entre le rouge et les larmes du pare-brise, elle dit si bien.
Un bon collègue philosophe m’a dit : « Quand on veut, on trouve des solutions. Quand on ne veut pas, on trouve des excuses ». Est-ce à dire que quand on veut aimer, on trouve toujours des solutions, même imparfaites, même bancales parce qu’avant tout, on les cherche ? Et à l’inverse, quand on ne veut pas (ou plus) aimer, est-ce à dire qu’on (se) cherche plutôt des excuses ? Il y a peut-être un brin de vérité. S’inventer des excuses, faire preuve d’indulgence envers soi-même, minimiser son implication dans un conflit ou dans un ratage, reporter les problèmes sur les autres ou éviter d’en parler….c’est peut-être l’attitude de quelqu’un qui n’a plus envie de chercher, et encore moins de trouver, des solutions.
Et là, la question que tout le monde se pose : « et toi, tu en as une, de une solution ? »
Ben… non 😉 Mais promis, je cherche!!! Qui cherche avec moi?
Et au passage, magnifique, absolument magnifique photo!!
Yes indeed, ton texte est très réussi… Je ne le dis pas de la photo, tu sais que je trouve ton “coup d'oeil” toujours réussi !
gilda: J'ai quelques échecs magistraux dans ma carrière de caractériel de première, et ce n'est pas certains lecteurs locaux qui me contrediront! 🙂
Gaëlle: Je crois que trouver la solution n'est pas le plus important, mais plutôt la chercher et si possible des deux côtés du conflit.
isa: Pas très poétique, mais chaque est choisi avec un soin particulier. On devrait toujours écrire comme on cousait les mots à même la peau (l'image n'est pas de moi, mais d'une vieille amie)…
Bien d'accord, c'est d'ailleurs ce qu'on fait pour le petit scarabée. On cherche, mais on se fiche pas mal de la solution (qui, de fait, n'existe pas), la jubilation résidant presque exclusivement dans l'échange d'idées purement spéculatives et nécessairement fumeuses (pour ma part en tout cas) C'est ça aussi, l'amitié : faire de jolis ronds de fumée avec de drôles d'idées ! 😉
…… Farpaitement! 😀
Goon : je ne contredis pas la carrière 🙂
Gaëlle : ca me fait penser à cette remarque dans le cadre des élections américaines, et globalement de la culture USA où seule la réussite compte, alors qu'en Europe c'est le progrès et le chemin parcouru. C'est simpliste et ça me semble correspondre (ça me fait sentir européen aussi…).
Jug : ils font des progrès, faut pas trop les accabler. Il partaient de loin, mais petit à petit ils commencent à repenser certains trucs, ils se posent d'intéressantes questions. Même si au delà de ça, il est vrai que leur culture est différente.
Mais on ne peut pas comparer l'évolution d'un pays d'à peine 2 siècles et demi à la vieille Europe 🙂