a-tension

tendance baissière

tendance baissière

30 April 2008

Info, rate & Comments

Beaucoup de ceux qui ont entendu parler de l’analyse graphique des cours la compare à la lecture du marc de café. Or l’analyse graphique de fait pas de prédiction, elle met en évidence des comportements récurrents, qui traduise une certaine psychologie du marché.

Par exemple en prenant le graphe du CAC sur ces derniers mois (lien), on voit clairement apparaître un canal baissier (en bleu) dont on vient de toucher la limite basse (le support). Bien sûr il semble probable que le prochain mouvement nous amène à tester la limite haute (résistance), mais l’analyse technique se contente de donner les points de repère à surveiller. Le but serait donc plutôt que la sortie de ce canal ne nous prenne pas par surprise.

  • Model Name: Canon DIGITAL IXUS 800 IS
  • Date: 2008:04:30 17:32:02
  • Exposure Time: 1/250
  • F Number: 4
  • Focal Length: 11.818
  • Exposure Mode: 1

6 comments

  1. Bien vu le rayon de lumière avec la courbe. 🙂
    Mais de là à comparer le financier à un jardinier. 🙂 D'ailleurs, ça m'embêterait presque…
    L'argent (la richesse) se crée toujours par le travail, mais il y a quand même deux manières : la production de biens (un travail bien concret) et la finance (un travail bien spéculatif). Peut-être que si on créait moins d'argent à partir de l'argent, mais plus dans le monde matériel (biens manufacturés ou services à la personne, satisfaction du client), on aurait une économie plus saine, plus propice à un partage de la richesse, à la fois social & méritant. Dit autrement, si je compare l'effort d'un artisan pour fabriquer un objet et l'effort d'un financier pour dégager un profit en jouant avec l'offre & la demande sur un marché complètement fluide (la Bourse), n'est-ce pas disproportionné ? La sournoiserie rapporte plus que la dextérité. Les courbes de graphiques de valeurs plus que les courbes au rabot du menuisier. Le travail de chacun est respectable, mais ne s'éloigne-t-on pas du concret ? Il est plus juteux d'acheter & revendre des maisons selon la conjoncture, que d'en construire ou d'en embellir ? Nous sommes sortis de la brousse pour aller à la bourse… Et pour passer le stress, on plante des fleurs.

  2. Beaucoup de réponses à apporter à tes remarques. Mais retiens au moins ceci: la finance est un poumon et le marché un coeur alimentant les muscles que sont nos entreprises avec l'élément sans lequel rien de démarre: l'argent.
    Si on se concentre sur la production de bien en négligeant le service financier (rémunérer les dispo et les prêter à des services qui se montent et ont besoin d'investissement), et bien on asphyxie tout simplement le tout et on tourne avec un poumon tout petit qui ne peut contenir que les économies de chacun (sans prêt).
    La spéculation est un fléau car elle amène la volatilité, mais c'est aussi le centre du moteur “concurrence” sans lequel les produits ne s'améliorent pas. Et j'en profite pour conclure sur l'exemple de la spéculation sur le pétrole qui est en train de précipiter l'innovation sur les produits à énergies alternatives.

  3. Oh la belle mauve 🙂 Une collègue m'a donné un conseil pour qu'une orchidée récalcitrante daigne refleurir : la mettre sur le balcon les nuits d'été (penser à la rentrer en journée!) D'après elle, l'orchidée fleurit plutôt en automne et si elle passe les nuits de juillet/août à la fraîche, ça la met de bonne humeur. Je vais essayer avec mon orchidée récalcitrante qui fait la grève des fleurs depuis bientôt deux ans…

  4. Attention (a-tension :->), je n'ai pas dit que la finance était inutile. Ouhlala. Les entreprises et les individus ont bien sûr besoin de financement pour lancer des projets et faire de l'économie sur le marché des biens concrets. C'est sain. Je suis évidemment d'accord. (On pourrait parler du plan d'épargne logement et du micro-crédit de Yunus).
    Ce que je déplore c'est la comparaison de l'efficacité, tu vois. Et mon propos est tout à fait utopiste (“you may say I'm a dreamer…” chantait Lennon). Avec la même journée de travail, on peut gagner plus en spéculant qu'en fabriquant. A la base, un humain, petit boursicoteur, arrondit ses fins de mois en plus de son salaire, c'est sain. Mais quand un autre humain, trader, crée des vagues de milliards d'euros en qqs heures, moi je dis philosophie…
    Et pour poursuivre l'utopie (car un blog photo c'est aussi de la poésie !) avec l'exemple du pétrole : on innove sur des énergies alternatives parce que le pétrole est cher… ok. Mais on aurait pu innover parce qu'il pollue et qu'il est non-renouvelable, c'eût été des raisons suffisantes. Là encore, l'argent est plus efficace pour motiver les choses que leur finalité basique. Mais c'est un raisonnement de hippie, pas d'économiste. 😉
    Au bout du compte, le système est comme ça que parce qu'il correspond à la nature humaine ?
    En espérant avoir préciser mon propos.

  5. Un trader ne créé pas des vagues de milliards d'euros en quelques heures. Je sais que c'est tentant de le croire, mais une banque n'est pas un casino.
    Le système est comme ça parce qu'on a besoin de quantifier pour décider, et que le coût et le profit sont des instruments adaptés, même s'ils sont insuffisants (cf mon article sur l'ISR).

  6. Arf, je vais arrêter de lire tes textes, c'est déprimant à côté des photos, lol.
    Bon en plus là je l'ai lu et j'ai même compris, et j'irai même jusqu'à trouver ça intéressant et à penser comme Jug (enfin à peu près, je suis très nulle dans tout ça). Donc merci quand même pour la minute culture financière ;o)

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