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le frippé fripon et l'amarre chamarrée

le frippé fripon et l'amarre chamarrée

24 August 2008

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Dans la série “rencontres improbables”, dans la lignée du parapluie et de la chauve-souris de Thomas Fersen. Une série à continuer?

… à condition seulement d’avoir moins d’intrus à devoir “minimiser” visuellement au post-traitement, ils font décidément tâche dans la photo de mariage, et me fait coucher bien tard au passage. :p

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Les yeux noirs, par Isa:

Tu crois que j’ai mérité ça ? J’ai marché 20 ans après toi toujours dans mes plus beaux atours, espérant attirer un regard juste un, même pas un sourire, juste un regard fut-il lointain et même dédaigneux. J’en étais là…bien sûr tu ne le savais pas et quand bien même…A la fin, je ne savais plus pourquoi je m’obstinais. Plus grave encore, je ne savais plus pour qui. Etais-tu toujours celui que j’avais vu pour la première fois deux décennies plus tôt ? Je m’accrochais à toi, comme on croit à la roue qui tourne. Eh bien c’est faux, parfois il y a un grain de sable dans l’engrenage. Je suis vieille, j’ai la peau flétrie, j’ai trop marché. Epuisée, je m’appuie contre un poteau entièrement rouillé. Sur mon visage, les larmes ont fait couler le mascara. J’ai les yeux noirs.

  • Model Name: DSLR-A700
  • Date: 2008:08:24 16:24:22
  • Exposure Program: Aperture priority
  • Exposure Time: 1/400
  • F Number: 7.1
  • ISO: 200
  • Focal Length: 85
  • Exposure Mode: 0

7 comments

  1. A part en recadrant (mais là ca ne marcherait pas), la seule solution est la retouche locale (densité + / densité -, dans Toshop).
    Sinon, ca donnerait quoi avec :
    vignetting à fond + centre réduit ?

  2. Aah… Thomas Fersen 😉
    “Une chauve-souris
    Aimait un parapluie
    Un grand parapluie noir
    Découpé dans la nuit
    Par goût de désespoir
    Car tout glissait sur lui
    Une chauve-souris
    Aimait un parapluie…”

  3. Les yeux noirs

    Tu crois que j’ai mérité ça ? J’ai marché 20 ans après toi toujours dans mes plus beaux atours, espérant attirer un regard juste un, même pas un sourire, juste un regard fut-il lointain et même dédaigneux. J’en étais là…bien sûr tu ne le savais pas et quand bien même…A la fin, je ne savais plus pourquoi je m’obstinais. Plus grave encore, je ne savais plus pour qui. Etais-tu toujours celui que j’avais vu pour la première fois deux décennies plus tôt ? Je m’accrochais à toi, comme on croit à la roue qui tourne. Eh bien c’est faux, parfois il y a un grain de sable dans l’engrenage. Je suis vieille, j’ai la peau flétrie, j’ai trop marché. Epuisée, je m’appuie contre un poteau entièrement rouillé. Sur mon visage, les larmes ont fait couler le mascara. J’ai les yeux noirs.

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