a-tension

Homo Disparitus

Homo Disparitus

9 October 2008

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  • Model Name: DSLR-A700
  • Date: 2008:10:09 00:01:42
  • Exposure Program: Aperture priority
  • Exposure Time: 1/60
  • F Number: 5
  • ISO: 200
  • Focal Length: 28
  • Exposure Mode: 0

14 comments

  1. Une atmosphère irréelle, pesante, hostile. Le ciel est bas, l'arbre est sombre, l'oiseau ne chante plus, le promeneur solitaire a disparu. Il s'est passé quelque chose…Reste deux vestiges d'humanité plantées là comme des sentinelles pétrifiées et pétrifiantes : pièces d'un échiquier géant dispersé au vent : qui du roi ou du fou sera le dernier debout ?

  2. Jug: J'avais pensé l'appeler post-human mais je préfère ton titre… 😉
    Alecska: Ouf, j'ai cru que le bouché du haut des arbres me couterait un point! 🙂
    Gaelle: Le roi tombe vaincu, le fou s'écroule de rire, les sentinelles continuent à monter la garde.

  3. uhuhu, je connais ces 2 buildings 🙂 Pas encore eu l'occasion de voire Central Park aussi vert que ca, mais ca va venir si l'hiver fini un jour.
    Bien joue sinon, belle compo, mais je regrette les arbres bouches dans les coins comme tu le signales). Pas moyen de garder le ciel lourd en debouchant les coins ? Enfin, c'est juste histoire de pinailler. 😉

  4. Valentine: C'est marrant, ya vraiment 2 réactions devant cette photo: conte de fée ou un monde débarassé de l'homme…
    isa, hachiko: Central Park, NYC, bien vu.
    Rataki: Pas évident de gérer le découpage des arbres sur le ciel, et comme je n'ai utilisé que lightroom pour le traitement, j'ai lâché l'affaire. Mais il doit bien y avoir moyen en insistant un peu.

  5. Moi je pense juste à un livre de Julien Gracq (disons que dans ce cas ça serait plutôt le profil d'un château), mais toute l'ambiance y est. Impressionnant.

  6. L’archange observe posté derrière un rideau entrouvert
    /En ligne de mire/
    Les tours de garde, sentinelles ennemies.
    /Muettes et ostensibles/

    L’arrogance des pierres commence à ternir
    /l’eau dormante aux pieds légèrement frémit/
    Au ciel, la lourde traîne obscurcit.

    Dans la forêt
    /Invisible/
    L’armée d’aigles se tient prête,
    Toutes serres dehors
    /Becs acérés/
    Regard indivisible.

    Et s’il n’y a plus de doutes,
    C’est sur le déluge à venir :
    Des ailes affamées monteront
    /d’un bloc comme l’eau/
    Dans un assaut final.

    L’archange sourit satisfait des éléments furieux.
    Dire que les hommes osent encore défier les dieux…

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