C’est peut-être le changement d’heure, la nuit qui tombe – non, qui chute brutalement; c’est peut-être la récupération de la compétition, ou bien le vertige devant la pile vertigineuse d’emmerdes que 2013 a réussi à accumuler sur notre dos; en tout cas c’est le moment où à la fin d’une saison bien remplie et de beaucoup d’énergie dépensée, on prend un peu de temps pour tourner la tête…

Une expérience photographique très différente, des images d’Ecosse qui marqueront un avant/après, … et une pile de matériel qui s’amoncelle à mesure que mon porte-monnaie se vide. (lire à ce sujet là l’article de Ming Thein: http://blog.mingthein.com/2013/11/06/my-love-hate-relationship-with-gear/).

Une expérience d’employeur qui se voulait diplomate et polie, basée sur le bon sens à défaut d’expertise… qui termine en eau-de-boudin et sauve-qui-peut général (porte-monnaie inclus).

Une expérience de papa plus présent à la maison et qui voudrait sortir plus… en famille! et les débâcles consécutives, dus à l’inévitable inertie de groupe et à la fatigue rapide du bout de chou.

Une expérience de marathonien, au sens propre et au sens figuré, celui qui court pour durer, celui qui mesure l’effort et choisit ses batailles (quitte à les abandonner très prématurément), celui qui s’installe petit à petit une routine et une hygiène de vie pour être au top du matin (tôt) au soir (tôt aussi du coup).

Il reste des choix à faire, mais je vais prendre mon temps cet hiver pour les faire, en discuter avec qui voudra bien, autour d’une bière bien sûr!

scène et marne

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