Ca y est. Je suis parti. Je les ai tous laissés derrière. Marre, marre, marre de tout. J’ai tout repris à zéro.
Et pourquoi tous ces panneaux qui me rappellent de ne pas courir, de ne pas me presser? Je fais tout à mon rythme… il ne peux plus rien m’arriver, je contrôle.
Et pourtant. Bien sûr ils m’appellent toujours, bien sûr les débats sans fin continuent par téléphone. Bien sûr la distance ne change rien aux déboires amoureux passés. Mais ici tout devait repartir à zéro, c’est juste le temps de s’installer.
Décidément. Rien n’est simple, pas plus ici que là-bas. Mes ennuis ont changés de noms, changés de langues, mais le train-train roule au même rythme, celui des petits tracas.
Tout compte fait. Au lieu de partir de zéro, j’accumule. J’étouffe. Partir plus loin?
Faux ami, j’ai enfin compris. Les panneaux ne disent pas qu’il ne faut pas courir, ils disent qu’il ne faut pas fuir…
edit 14h44: Quelqu’un sait qui spamme sous le pseudo de “nina – blog etc”, entre autres sur le wiki de Paris Carnet?
Tout devait ou tout devrait ?
Mais peut-être ne pouvons-nous pas tout comprendre. Même si ton “partir plus loin” m'inquiète un peu.
Ce nina qui auparavant signait nom empoisonne depuis longtemps déjà tous les blogs de Paris Carnet et le wiki lui-même / commentateurs d'Embruns et même récemment chez François Bon. Ce n'est hélas pas une IP fixe. Peut-être que Laurent qui a dû le plus s'en protéger en sait davantage.
“partir plus loin” : Surtout ne t'inquiète pas, quand je range un billet dans la catégorie 'fiction' c'est que je ne parle pas de moi. Ca peut être inspiré de chose que j'ai vécu, mais avec beaucoup de liberté pour exprimer une idée plus large. 😉
j'aime cette photo et le texte qui l'accompagne….tout me parle
La question que je me pose c'est “do they really?” (not run) Et si l'envie me prend de courir dans ces escaliers, on m'attend en haut avec un carton rouge ? Et si je m'arrête en plein milieu et que je bloque tout le monde, est-ce que le lendemain, il y aura un panneau “don't stop walking up/down the stairs”? Et si je me laisse glisser le long de la rampe, il y aura aussi un panneau, le lendemain? Ma question, plus large, est : faut-il vraiment toujours tout leur dire, aux gens?? (aux américains oui…mais ils sont un peuple à part. “Caution! Hot!” ; “Do not iron clothes on body” ; “Do not put your head in hot oven”…)