Dans la série “rencontres improbables”, dans la lignée du parapluie et de la chauve-souris de Thomas Fersen. Une série à continuer?
… à condition seulement d’avoir moins d’intrus à devoir “minimiser” visuellement au post-traitement, ils font décidément tâche dans la photo de mariage, et me fait coucher bien tard au passage. :p
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Les yeux noirs, par Isa:
Tu crois que j’ai mérité ça ? J’ai marché 20 ans après toi toujours dans mes plus beaux atours, espérant attirer un regard juste un, même pas un sourire, juste un regard fut-il lointain et même dédaigneux. J’en étais là…bien sûr tu ne le savais pas et quand bien même…A la fin, je ne savais plus pourquoi je m’obstinais. Plus grave encore, je ne savais plus pour qui. Etais-tu toujours celui que j’avais vu pour la première fois deux décennies plus tôt ? Je m’accrochais à toi, comme on croit à la roue qui tourne. Eh bien c’est faux, parfois il y a un grain de sable dans l’engrenage. Je suis vieille, j’ai la peau flétrie, j’ai trop marché. Epuisée, je m’appuie contre un poteau entièrement rouillé. Sur mon visage, les larmes ont fait couler le mascara. J’ai les yeux noirs.
Oh ! Ah ! 🙂
(le vignetting déborde un peu trop sur le centre, je trouve)
Tu crois qu'il y avait moyen de faire un vignettage non symétrique, pour masquer plus le coin en haut à droite que le reste?
J'adore! L'équilibre est superbe, et le jaune hyper chaleureux…
A part en recadrant (mais là ca ne marcherait pas), la seule solution est la retouche locale (densité + / densité -, dans Toshop).
Sinon, ca donnerait quoi avec :
vignetting à fond + centre réduit ?
Aah… Thomas Fersen 😉
“Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit
Par goût de désespoir
Car tout glissait sur lui
Une chauve-souris
Aimait un parapluie…”
Les yeux noirs
Tu crois que j’ai mérité ça ? J’ai marché 20 ans après toi toujours dans mes plus beaux atours, espérant attirer un regard juste un, même pas un sourire, juste un regard fut-il lointain et même dédaigneux. J’en étais là…bien sûr tu ne le savais pas et quand bien même…A la fin, je ne savais plus pourquoi je m’obstinais. Plus grave encore, je ne savais plus pour qui. Etais-tu toujours celui que j’avais vu pour la première fois deux décennies plus tôt ? Je m’accrochais à toi, comme on croit à la roue qui tourne. Eh bien c’est faux, parfois il y a un grain de sable dans l’engrenage. Je suis vieille, j’ai la peau flétrie, j’ai trop marché. Epuisée, je m’appuie contre un poteau entièrement rouillé. Sur mon visage, les larmes ont fait couler le mascara. J’ai les yeux noirs.
isa : excellent !