En se croise en diagonale, on est amis de plein d’amis de plein d’amis en biais, et de toute façon on a pas le temps d’y regarder de plus près.
Les autoroutes de l’information sont rigides, apparemment durables alors que la relation personnelle ne s’accommode ni d’une vitrine, ni d’un bocal: elle vit, elle bouge, et elle est exigeante; elle demande du temps, elle demande de l’écoute, elle demande un effort de réflexion et de changement, elle demande de la proximité.
Accepter les gens tels qu’ils sont? Dans une certaine mesure seulement, parce que si c’est pour les ranger sur l’étagère facebook et ne les revoir que pour s’assurer qu’ils ne changent décidément pas, alors très peu pour moi.
edit 13h45: Marrant, depuis que j’ai fini d’écrire le billet, la photo ne me fait plus du tout penser à un réseau mais à un panier de pommes vues du dessus… Comme quoi vider son sac ouvre vraiment de nouvelles perspectives! 😉
Ben oui si tu vides ton sac des pommes qu'il y avait, tu vois ce qu'il y avait dessous.
Pardon, désolée, j'ai pas pu me retenir…
fiou
En plus ça colle même pas mon truc, c'est : maintenant que tu as vidé ton sac, tu retrouve les pommes cachées tout au fond.
Promis j'arrête.
C'est la banquette des confessions 🙂
Un panier de pommes….hmmm…non, toujours pas ! Pour le reste: 100% d'accord avec le texte. Les amis, c'est si bon de les avoir sous la main IRL pour leur tenir la porte (ou pas!), les faire rire, leur faire honte, leur dire sans transition: “c'est 3 nains” pour qu'ils s'étouffent avec leur bière ou les inviter à vider le congélateur de l'amitié. Du moins quand on vit sur le même continent 😉 Par écran interposé, c'est comme un match de tennis sur Xbox : c'est pas du tennis !